L’impact environnemental, un enjeu à mesurer et transformer

Chaque produit alimentaire présente un impact environnemental, lié à ses matières premières, ses méthodes de fabrication ou encore son emballage et sa distribution. En la matière, la boulangerie-pâtisserie peut mettre en avant l'approvisionnement local d'une partie de ses références, comme c'est souvent le cas pour la farine. Cependant, les artisans peinent à mesurer l'impact de leurs choix, de par la complexité du processus ainsi que du peu de temps dont ils disposent.

Pour accompagner la filière dans cet indispensable travail d'analyse et d'évolution des pratiques, Puratos s'engage par le biais de sa structure d'investissement responsable, nommée Sparkalis. Elle vient d'annoncer la création d'une alliance stratégique, matérialisée par une joint venture, avec la start-up française Glimpact. 
La jeune pousse est spécialisée dans l'application de la méthode PEF (Product Environnemental Footprint), qui permet de mesurer l'impact environnemental complet des produits. Si ce procédé est normalisé et recommandé par la Commission Européenne dans le cadre du Green Deal pour la définition et la mesure de l'empreinte environnementale des produits et des organisations, sa mise en œuvre se trouve simplifiée par l'apport du savoir-faire de Glimpact : grâce à une application, l'ensemble des entreprises peuvent y avoir accès.

En investissant dans cette technologie, Sparkalis témoigne de sa volonté à faire évoluer l'ensemble d'une filière, dont les pratiques seront analysées au travers de 16 catégories d'impact sur l'environnement, en prenant en compte l'ensemble des étapes de vie d'un produit. En effet, il ne suffit plus de penser à la conception et à la fabrication, mais également à la fin de vie d'un pain, d'une viennoiserie ou d'une pâtisserie, avec pour objectif de développer une logique plus circulaire et respectueuse des ressources naturelles.
Cela aura un impact direct sur les pratiques des artisans, qui pourront se tourner vers des solutions moins énergivores ou renoncer à l'utilisation d'ingrédients exotiques, dont le bilan environnemental demeure lourd. Autre partie prenante de la démarche : le client, qui bénéficiera d'une meilleure information et d'une plus grande transparence sur les produits qui lui sont présentés. De quoi créer une chaîne vertueuse de la ferme à la fourchette.