CONJONCTURE
Crise énergétique : de nouvelles mesures attendues
L'image est aussi forte que symbolique : Dominique Anract (CNBPF), Olivia Grégoire et Christophe Girardet (FEB) étaient rassemblés ce 18 octobre autour d'une miche de pain, témoignant de l'engagement de ces trois représentants au service d'un produit emblématique du savoir-faire français.
La ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme a assuré à ses interlocuteurs sa pleine considération et son souhait de faire évoluer une situation où de nombreux entrepreneurs sont exclus des dispositifs d'aide mis en place par l'état. En effet, les conditions sont aussi complexes que restrictives, les réservant en grande partie à de petites structures (moins de dix salariés) avec une puissance souscrite inférieure à 36kVA, ainsi qu'à des entreprises dont l'Excédent Brut d'Exploitation s'est contracté ces derniers mois.
Ainsi, Olivia Grégoire a indiqué vouloir aller plus loin que les mesures en vigueur jusqu'alors, au travers d'un message diffusé sur le réseau social Twitter "Les prix de l’énergie n’impactent pas nos entreprises de la même manière. Les boulangers le savent, certains bénéficiant du bouclier tarifaire et d’autres non.
Pour ceux-là nous simplifierons les aides. Piliers du lien social dans nos communes, leur rôle est essentiel."
Cet effort de simplification répond en partie aux attentes exprimées par les artisans et leurs représentants, qui plaidaient pour une élévation des seuils en terme de salariés et de chiffre d'affaires. Des propositions concrètes sont attendues pour la semaine prochaine, avec l'espoir qu'elles donneront des perspectives apaisées aux milliers d'artisans boulangers pour lesquels les prix de l'énergie sont devenus une préoccupation majeure pour la poursuite ou non de leur activité.