Biscuiterie industrielle
Terre d'Embruns innove et s'exporte
Créée en 2009 par Fabrice Berrou, l’entreprise brestoise se développe à grands pas, grâce à son ambition et surtout à un savoir-faire unique.
Terre d’Embruns, détenue majoritairement par ses dirigeants, Fabrice Berrou et Laurent Jolivet, affiche des résultats encourageants. En 2015, la société a embauché cinq personnes et son activité a bondi de 50%.
L’entreprise doit ce développement à la mise au point et au brevetage d’un savoir-faire innovant : le feuilletage CARA ©. "J’ai travaillé avec mon équipe cette recette de feuilletage sucré depuis 2008. Il m’a fallu près de 4 ans pour stabiliser le résultat obtenu. L’idée est issue de la recette du kouign-amann traditionnel. Mon père m’a transmis cette passion ; artisan pâtissier, il a été l’un des premiers en Bretagne à confectionner cette recette pour la grande distribution jusqu’à ce qu’il cède son activité", confie Fabrice Berrou. Le défi ? "Obtenir un feuilletage sucré, laminé jusqu’à 3 mm avec une incorporation de sucre en continu", et ainsi se positionner comme spécialiste français du feuilletage.
Terre d’Embruns élabore dans ses ateliers de Brest des spécialités sucrées surgelées déclinées autour de la recette du kouign-amann : tartes sucrées, tartes sucrées-salées, berlingots de kouign-amann, biscuits. Grâce à la technique CARA ©, les textures, la caramélisation et le croustillant ne sont pas perdus à la cuisson.
Un déploiement à l’international
Parallèlement à cette innovation, Terre d’Embruns s’est depuis 2012 constitué une clientèle de boulangers-pâtissiers et de restaurateurs dans toute la France. Récemment, l’entreprise a été référencée auprès d’un distributeur nord-américain.
"Nous avons fait le choix de travailler exclusivement avec un beurre extra-fin issu de la collecte de lait en Bretagne. Le feuilletage CARA est une déclinaison du kouign-amann et donc du patrimoine gastronomique breton. La qualité de nos matières premières et l’histoire de notre recette ont été deux critères déterminants pour notre référencement aux Etats-Unis", développe ainsi Laurent Jolivet.